25 octobre 2021

35eme Congrès Départemental à l'Union le 23 oct 2021

Les délégués du 35e congrès départemental de la Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie, Maroc et Tunisie rassemblés à L'Union, le 23 octobre 2021 :

- Se félicitent de l'extension de l'attribution de la carte du combattantjusqu'au 1"' juillet 1964.

- Se félicitent de l'engagement du Président de la République concernant son soutien dans l'efficacité du grand établissement public l'ONAC, ainsi que l'institution nationale des Invalides.

- Se félicitent de la présence au sein du gouvernement d'une ministre déléguée auprès de la ministre des années en charge des Anciens Combattants et de la mémoire.

- Regrettent la suppression du tribunal des pensions militaires au bénéfice du tribunal administratif.

- Restent dans l'attente des solutions définitives en matière de l'attribution de la demi-part fiscale pour toutes les veuves d'Anciens Combattants âgées de 74 ans, dont l'époux en possession de la carte du combattant est décédé avant 65 ans, du rapport constant, du retard concernant la valeur du point d'indice des PMI, du bénéfice des campagnes dans le cadre de l'égalité entre générations.

- Forment le vœux que le Président de la République préside la cérémonie du 60- anniversaire du cessez-le-feu en Algérie, le 19 mars 2022 et qu'une légion d'honneur collective à titre posthume leur soit attribuée et apposée sur la colonne centrale du Mémorial du quai Branly à Paris.

- Qu'une cérémonie dans la cour d'honneur des Invalides soit prévue à la mémoire des 30 000 militaires morts en Algérie, Maroc et Tunisie et qu'une légion d'honneur à titre collectif leur soit destinée.

- Qu'une promotion spéciale dans les trois ordres nationaux soit prévue à cet effet

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Jean-jacques Pujo : Administrateur du blog et rédacteur en chef de la Page départementale (31) du journal L’Ancien d’Algérie
Crédit photo © Jean-Jacques Pujo


 

02 mars 2021

Règlementation concernant la remise des décorations devant le monument aux morts










Cabinet de la Ministre

Paris, le 02/03/2021.001189

Réf : ARM/CAB/SDC/D


Le sous-directeur des cabinets


à


Madame la Directrice générale de l'office national 

des anciens combattants et des victimes de guerre



Objet : Autorités habilitées à remettre une décoration dans le cadre de cérémonies publiques civiles et militaires.


Références :

  1. Article R. 1311-37 du code de la défense ;
  2. Décret n° 89-655 du 13 septembre 1989 relatif aux cérémonies publiques, préséances, honneurs civils et militaires ;
  3. Instruction n° 24693/DEF/C/K du 6 juin 1979 fixant le cérémonial de remise de décorations autres que les ordres nationaux et la médaille militaire, à l'occasion d'une prise d'armes ;
  4. Lettre du 19 novembre 2020 de la directrice générale des anciens combattants et des victimes de guerre.

L'organisation d'une cérémonie publique, décidée par le Gouvernement ou sur l'initiative d'une autorité publique, constitue souvent un moment privilégié au cours duquel il est procédé à la remise de décorations officielles.


Par lettre de référence, vous avez souhaité connaître les autorités susceptibles de remettre la croix du combattant lors d'une cérémonie publique civile.

Dans l'hypothèse que vous évoquez, la décoration est remise à des anciens combattants car les militaires sont décorés par le command ment, dans le cadre d'une prise d'armes ou des honneurs militaires, selon le cérémonial défini par l'instruction de référence.


En revanche, l'autorité civile appelée à remettre ces décorations, autres que les ordres nationaux et la Médaille militaire pour lesquels les autorités habilitées sont précisées par le code de la Légion d'honneur, de la Médaille militaire et de l'ordre national du Mérite, dans le cadre d'une cérémonie civile, notamment à des anciens combattants, n'est pas règlementairement désignée mais elle est identifiable.

.../...

En effet, le Préfet, en tant que représentant du gouvernement sur le territoire, peut remettre la croix du combattant, à un civil, comme toute autre décoration (1) au nom de la ministre des armées (2).


En cas d’empêchement du préfet, ce dernier peut autoriser le délégué militaire départemental et, pour la croix du combattant, le directeur départemental de l'office national des anciens combattants et des victimes de guerre, à remettre la décoration au récipiendaire (3).


A Paris, c'est le préfet de police qui dispose de cette compétence.


S'agissant des Français résidant à l'étranger, les ambassadeurs en poste dans ce pays peuvent également procéder à la remise de décorations dans le cadre de cérémonies civiles.


Les députés, les sénateurs ainsi que le maire de la commune dans laquelle se déroule la cérémonie ne sont pas habilités à délivrer des distinctions honorifiques telles que la croix du combattant au nom de la ministre. Ce n'est qu'en l'absence des autorités administratives d'État précitées et par dérogation qu'ils sont autorisés à les remettre au nom, dans ce cas, de la Nation•.

L'ordre de préséance à respecter en cas de désaccord sur l'autorité compétente est celui fixé par le décret n• 89-655 du 13 septembre 1989 relatif aux cérémonies publiques, préséances, honneurs civils et militaires.


Il convient en tout état de cause de privilégier autant que faire se peut la remise par une autorité administrative car elle est la seule pouvant agir au nom de la ministre. Le risque qu'un élu s'approprie le bénéfice de la décision de décoration ne peut être exclu. En effet, Il est souhaitable que les récompenses accordées par la ministre ou par son délégataire soient justement reconnues.



Jean-Michel WROBLEWSKI


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1 Hors Légion d'honneur, ordre national du Mérite, Médaille militaire qui font l'objet de règles distinctes.


2 Le préfet procède alors avec le cérémonial ci-après à la remise de la décoration : "Au nom de la ministre des armées et en vertu des pouvoirs qui me sont conférés, Je vous remets [nom de la décoration et son grade/échelon]".


3 L'autorité habilitée procède alors avec le cérémonial ci-après à la remise de la décoration : "Au nom de la ministre des armées et par délégation des pouvoirs qui m'ont été conférés par le préfet, Je vous remets [nom de la décoration et son grade/échelon]",

4 Dans cette hypothèse, la formule prononcée par l'autorité qui procède au cérémonial est différente : "Au nom de la Nation, je vous remets [nom de la décoration et son grade/ échelon] qui vous a été décernée par la ministre des Armées ".