Voici 62 ans : c’était le cessez-le-feu, le 19 mars à midi (article 1 des Accords d’Évian).
89 mois de meurtriers combats ne ressemblant en rien à de simples opérations de police et de maintien de l’ordre. Cette guerre allait mobiliser près de 2 millions d’hommes dont la majorité du contingent (appelés, rappelés), militaires de carrière, contractuels. 30 000 sont morts pour la plupart à l’âge de 20 ans. N’oublions pas des milliers d’Algériens de tout âge.
Depuis 1963, chaque année, nous leur rendons hommage devant nos monuments.
« Les peuples cessent de vivre lorsqu’ils cessent de se souvenir » disait le Maréchal Foch.
Nous sommes la dernière génération qui a vécu la conscription ; nous sommes des citoyens fidèles aux principes de la République : liberté, égalité, fraternité auxquels il faut ajouter Respect !
La guerre, c’est le malheur pour les deux parties : elle détruit l’humain et tout ce qui l’entoure.
Devons-nous continuer ?
Aujourd’hui soyons tous des combattants pour la Paix : tous, jeunes et vieux !
La Paix, victoire de la fraternité sur la méchanceté. C’est la seule voie du Bonheur pour l’humanité.
Vive la Paix !
Vive la République !
Vive la France !
Texte de Bernard Bordes
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Bernard Bordes |
Ancien combattant d'Algérie
Président départemental de la FNACA Lozère
Vice-Président National de la FNACA
Officier de l'ordre National du Mérite
Chevalier de la Légion d’honneur
Commission Mémoire Histoire
Décédé le 3 octobre 2023, à l'âge de 87 ans