31 octobre 2022

Guy DARMANIN réélu à la Présidence nationale lors 34ème congrès national de la FNACA

C’est dans le cadre du 34ème congrès national de la FNACA qui s’est déroulé à Chambéry les 14 au 16 octobre dernier, en présence de 1400 personnes que Guy Darmanin a été réélu à la tête de la 1ère association d’anciens combattants et victimes de guerre. 

Les délégués représentant les 240 000 adhérents de la FNACA ont constaté que le projet de loi des finances pour les anciens combattants pour l’année 2023 allait dans le bon sens concernant la réévaluation de 3,5% de la valeur du point des PMI et que le bénéfice de la ½ part fiscale serait accordée à toutes les veuves d’Anciens combattants dont l’époux décédé était en possession de la carte du combattant. Cette mesure a été votée par l’Assemblée nationale et reste pour l’instant dans l’attente du vote définitif du budget pour l’année 2023.

Dans le cadre de la mémoire, les délégués ont réaffirmé leur attachement à perpétuer le souvenir de leurs camarades morts pour la plupart au printemps de leur vie à la date anniversaire du cessez le à la guerre d’Algérie en Algérie le 19 Mars 1962, journée nationale inscrite dans le calendrier national des dates mémorielles de notre pays.

La cérémonie devant le mémorial des anciens combattants en Afrique du Nord clôturait le 34ème congrès national de la FNACA.

D’autre part, dans le cadre de l’année du 60ème anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie, par une lettre en date du 9 Juin 2021, le président Guy Darmanin proposait au Président de la République qu’une cérémonie soit organisée en mémoire des 30 000 militaires français morts en Afrique du Nord, dans la cour d’honneur des Invalides le Mardi 18 Octobre, par référence à la décision du Parlement, du 18 Octobre 1999, de substituer l’expression « aux opérations effectuées en Afrique du Nord » par l’expression « à la guerre d’Algérie et aux combats en Tunisie et au Maroc.

Cette cérémonie a fait l’Objet d’une prise d’Armes en présence du président de la République, des membres du Gouvernement, des personnalités civiles et militaires et d’une remise de décorations dans les 3 ordres, légion d’Honneur, Médaille Militaire et Ordre National du Mérite.

Article et vidéo de la cérémonie, cliquer sur le lien ci-dessous :
Le Président Macron et Guy Darmanin dans la cour des Invalides à Paris

Jean-jacques Pujo : Rédacteur en chef de la Page départementale (31) du journal L’Ancien d’Algérie

21 octobre 2022

Hommage aux combattants de la guerre d’Algérie du 18 octobre 2022 aux Invalides.

Le chef de l'Etat, optant pour une cérémonie sobre, silencieuses et solennelles, a présidé une prise d'armes dans la cour des Invalides et à décoré 15 anciens combattants, dont 11 appelés.

Vidéo complète de la cérémonie, cliquer sur le lien ci-dessous :

 Il y a 60 ans, la guerre d’Algérie s’achevait. Mais, ni dans les faits ni dans les cœurs, ce ne fut la fin de cette histoire dont nous sommes tous encore les héritiers. Deux nations en sortaient ébranlées, bouleversées, endeuillées. 

Nos combattants, engagés, appelés ou supplétifs, ont vécu ce conflit en première ligne, dans leur chair et leur conscience. Le Président de la République leur rend hommage à l’Hôtel national des Invalides, en ce jour anniversaire de la loi de 1999 qui reconnaissait enfin les « opérations » et « évènements » qui se déroulèrent en Algérie de 1954 à 1962 pour ce qu’ils étaient en réalité : une guerre.

Entre 1954 et 1962, la France envoya près d’un million et demi d’hommes et de femmes se battre pour elle en Algérie. Plus de 23 000 y trouvèrent la mort. 60 000 au moins furent blessés. Tous furent marqués à vie par ce conflit où, à la violence des combats, s’ajoutait la cruauté des attentats.

Nous reconnaissons avec lucidité que dans cette guerre il en est qui, mandatés par le gouvernement pour la gagner à tout prix, se sont placés hors la République. Cette minorité de combattants a répandu la terreur, perpétré la torture, envers et contre toutes les valeurs d’une République fondée sur la déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Une poignée d’entre eux se livra même, dans la clandestinité, au terrorisme. 

Reconnaître cette vérité ne doit jamais nous faire oublier que l’immense majorité de nos officiers et de nos soldats refusa de violer les principes de la République française. Ces dérives criminelles, ils n’y ont pas souscrit, ne s’y sont pas soumis, et s’y sont même soustraits. En conscience, avec courage, certains prirent la parole ou la plume pour les condamner publiquement. Et en 1961, lors du putsch des généraux d’Alger, la loyauté de la plupart de nos combattants fut cette digue décisive qui fit tenir notre République et notre Nation. 

Ce conflit fut le tout dernier à faire appel à la conscription de citoyens français. Pour eux, le retour à la maison fut rarement un retour à la normale. Longtemps, parfois toute leur vie, ces hommes, et leurs proches avec eux, ont continué de souffrir. Ils n’ont pas été accompagnés et soutenus comme ils auraient dû l’être. 

Longtemps aussi, les familles des soldats disparus ont enduré le désarroi de ne pas savoir ce qui était advenu des leurs. Des années durant, des centaines de militaires français n’ont eu pour toute épitaphe que cette mention : « DISPARU ». L’incertitude de ce statut, qui laissait planer le doute sur la réalité de leur mort, parfois de leur loyauté, attisait l’attente, tisonnait l’espoir, empêchait le deuil. Il y a un mois et demi, les noms de 652 combattants français, qui avaient servi leur pays et dont les destinées furent englouties dans le chaos et les crimes de la guerre d’Algérie, ont été gravés dans la pierre d’un monument de Port-Vendres et dans les pages d’un ouvrage qui leur rendent un juste hommage.

De même, le Président de la République a reconnu le sort singulier des Harkis : il leur a demandé pardon au nom de la République, et la loi du 23 février 2022 est venue reconnaitre et réparer les torts commis à leur égard.
Nous avons compris que nous n’avancerions pas en fermant les yeux. A tous ceux qui furent engagés dans cette guerre et ne se sont pas affranchis, dans l’accomplissement de leur devoir, de leur conscience républicaine, la France dit sa profonde reconnaissance.

Durant des décennies d’embarras et de silence, tentées par l’oubli et le déni, ces hommes et ces femmes ont porté seuls le poids de notre mauvaise conscience face à cette guerre. La force morale dont ils ont fait preuve pendant et après, là-bas comme ici, les honore et nous oblige. 

Nous ne l’oublions pas. 

Source : Communiqué de l'Elysée


Emanuel Macron et Guy Darmanin

Sebastien Lecornu et Guy Darmanin




Macron rend hommage aux anciens combattants de la guerre d'Algérie


Vidéo (58 minutes) cliquer ici : https://www.youtube.com/watch?v=bEMuwYKhrgg



18 octobre 2022

34e Congrès National de la FNACA qui c'est tenu du 14 eu 16 octobre à Chambéry (Savoie).

Du 14 au 16 octobre, la Savoie présidée par Jean-Paul Princic, président départemental de la FNACA, a accueilli pour la première fois le congrès national de la fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie, qui s’est déroulé au parc des expositions à Chambéry. Près de 1 400 congressistes étaient présents pendant ces trois jours.

Crédit photo © Jean-Jacques Pujo

APPEL FINAL DU 34e CONGRES NATIONAL

Soixante ans après la fin de la guerre d’Algérie, des centaines d’hommes jadis mobilisés dans ce conflit, sont rassemblés à Chambéry à l’occasion du 34ème congrès national de la FNACA, seule association spécifique des combats en Afrique du Nord entre 1952 et 1962.

Les délégués, venus de toute la France, saluent le dévouement inlassable de ceux qui les ont précédés depuis 1958, comme l’action bénévole de celles et ceux qui oeuvrent encore sans relâche pour la reconnaissance des sacrifices consentis par la troisième génération du feu.

Ils regrettent l’absence de la secrétaire d’Etat chargée des anciens combattants et de la Mémoire, dont le choix inopportun heurte douloureusement les représentants de la plus importante association de combattants, reconnue au prix de longues années de revendications.

À cet égard, le 34e congrès se félicite néanmoins qu’un hommage national sera enfin rendu à toutes les victimes, dans la cour d’honneur des Invalides en présence du président de la République, à l’occasion de l’anniversaire de la Loi du 18 octobre 1999 reconnaissant la guerre d’Algérie.

Soixante ans après la fin de la guerre d’Algérie, la FNACA rassemble encore plus de 238 000 adhérentes et adhérents, répartis dans plus de 4500 comités locaux et départementaux.

Dans le cadre de son action pour la défense des droits, le congrès national se félicite de la majoration de 3,5% de la valeur du point de pension promise au 1er janvier 2023, comme un premier pas vers un rattrapage indispensable du retard de 8,20% des pensions d’invalidité et de la retraite du combattant dû à l’inflation de ces dernières années.

À l’occasion de ce 34e congrès national, la FNACA réaffirme son attachement à la Paix dans le monde.

Depuis le 24 février dernier, nous vivons des heures dramatiques qui appellent à la plus grande vigilance et au respect des lois internationales. Pour mettre un terme à toutes ces vies fauchées et aux destructions épouvantables, avec le risque d’un embrasement mondial, nous appelons les belligérants à s’asseoir autour d’une table pour discuter d’un retour à la Paix.

Soixante ans après la fin de la guerre d’Algérie, la FNACA se réjouit de la fidélité au souvenir des 30 000 morts des conflits en Afrique du Nord et réaffirme son attachement indéfectible à la commémoration du cessez-le-feu officiel en Algérie le 19 mars 1962, portée par la Loi du 6 décembre 2012.

Sa commission Mémoire-Histoire est mobilisée, à travers son action pour le recensement des sépultures, afin que le Souvenir de nos malheureux camarades disparus ne sombre pas dans l’oubli, à jamais.


Source du texte : https://www.fnaca.org/fr/actualites/933-appel-final-du-34e-congres-national

Crédit photo © Jean-Jacques Pujo
Jean-Jacques Pujo : Rédacteur en chef des pages départementale du journal L’Ancien d’Algérie (FNACA Hte-Gne)



11 octobre 2022

Assemblée Générale du Comité FNACA de Grenade du 6 octobre 2022

L’assemblée générale de la Fnaca :
un temps fort pour le comité de Grenade

Réunis à la salle Roland Garros de l’Espace Envol, les adhérents de la FNACA des Hauts Tolosans (ex Grenade) venus en nombre, ont assisté à leur assemblée générale le jeudi 6 octobre 2022, en présence de M. Gilbert ALIENNE, secrétaire général de la FNACA/UD 31 (représentant M. Guy DARMANIN, empêché) et de M. Jean-Jacques PUJO responsable du Secteur de Grenade (représentant M. Alain DOUCY, empêché). Un moment de silence fut observé à la mémoire des adhérents disparus entre octobre 2021 et octobre 2022. Claude FLAMIN et Pierre COUCOURUS.

A l’ordre du jour, les rapports moral et d’activité détaillé par le président, le bilan financier par la trésorière et le compte-rendu des présences des porte-drapeaux aux cérémonies, par la secrétaire. Tous approuvés à l’unanimité. Dans le cadre du renouvellement du bureau, l’équipe en place a été renouvelée à l’unanimité.
 
De gauche à droite : Dominique Jardi, président – Nadine Jardi, secrétaire – Bernadette Bolon, trésorière adjointe


Un moment émouvant a marqué cette réunion, lorsque Louis CAMINOTTO, responsable des porte-drapeaux, a procédé à la remise du drapeau FNACA/Grenade, (initialement porté par Louis RIBEIRO, porte drapeau depuis plus de 30 ans, qui a souhaité passer le relais) à un nouveau porte-drapeau, Hubert FRAUCIEL de DAUX. 


S’en sont suivies, les informations diverses puis la clôture de la réunion avec le verre de l’amitié et un repas convivial.



Crédit photo © Jean-Jacques Pujo
Jean-Jacques Pujo : Rédacteur en chef de la Page départementale (31) du journal L’Ancien d’Algérie